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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 19:30

Source: Next-gen Auto

 

 

C’est aujourd’hui Stefano Domenicali qui dirige la Scuderia Ferrari, mais il a eu deux glorieux prédécesseurs italiens : Enzo Ferrari bien sûr, le fondateur, et Luca di Montezemolo. Les photos de ces deux personnages sont dans son bureau, comme s’ils l’observaient à la tâche.


"Vous pouvez remarquer qu’il m’observe toujours ici," déclare Stefano Domenicali. "C’est une image sévère avec son doigt pointé sur moi. Lorsque je regarde cette photo, elle m’inspire toutefois un grand respect et un grand sens des responsabilités. Bravo pour ce qu’il a fait, car il ne faut pas oublier qu’il est parti de rien et ensuite il y a eu Luca di Montezemolo qui a réussi à garder le cap alors que la situation était très différente. Ma responsabilité est aujourd’hui de continuer à donner de la valeur à cette société grâce à mon humble travail. C’est jour après jour que l’on construit quelque chose et c’est vraiment ce que je ressens."


Dans son bureau, il y a aussi des traces de son autre passion : l’aéronautique. Stefano Domenicali a en effet passé son brevet de pilote à l’âge de 17 ans et il y a quelques modèles réduits d’hélicoptères qui trônent bien en évidence dans son antre.

"Je suis toujours passionné d’aéronautique, c’est comme ça. Lorsque j’étais enfant, je voulais jouer au basket et je voulais aussi être pilote de chasse. J’ai réalisé le premier rêve, mais pas le second," précise-t-il dans un large sourire. "Pour tout vous dire, je n’ai jamais envisagé devenir ce que je suis aujourd’hui."


Quelle est la plus grande difficulté lorsqu’on est à la tête de la Scuderia Ferrari ? "Le plus important est d’être capable de gérer la pression. J’essaye de prendre sur moi tout ce qui est négatif afin de protéger l’équipe. C’est mon travail de tous les jours, car malheureusement, lorsque vous êtes chez Ferrari, il faut vivre avec ça."


Cette pression a été maximale lorsque Fernando Alonso s’est incliné pour le titre lors de la dernière course de la saison, en 2010 et en 2012.


"Il faut apprendre à perdre, mais notre monde n’est pas assez mature pour comprendre ça. Lorsque vous faites de votre mieux, vous devez accepter que vous pouvez gagner ou perdre. Mais le lendemain, vous devez vous assurer que vous allez faire mieux à l’avenir. C’est la bonne chose à faire. Nous les Italiens, nous sommes trop émotifs et il y a toujours des situations où c’est une question de vie ou de mort. Parfois vous êtes un héros pour eux et parfois un zéro. Grâce à Dieu, ce n’est pas ma façon de penser, je suis assez doué pour rester déconnecté de ce genre d’approche," ajoute le patron italien.

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