GP F1 Monza 2012

Source: Ferrari F1 + Ferrari World

A la fin d’une session de qualification très serrée, Lewis Hamilton a pris la pole position dans sa McLaren pour le Grand Prix d’Italie, avec un meilleur tour en 1.24.010.

Il partagera la première ligne avec son coéquipier, Jenson Button, deuxième  en 1.24.133. La Ferrari de Felipe Massa a produit une grande performance pour compléter le trio de tête avec un tour en 1.24.247. De son côté, Fernando Alonso a été très malchanceux : après avoir été en tête des première et deuxième parties de qualification, l’Espagnol n’a pas pu faire un tour assez rapide en Q3 en raison d’un problème sur sa voiture, annihilant ainsi tout espoir de pole position qui était très certainement à sa portée. Il a donc été le plus lent des voitures en Q3, et partira de la cinquième ligne de la grille à la dixième place.

Néanmoins, le fait que les deux Ferrari F2012 se sont révélés être très compétitives ce week-end laisse la Scuderia optimiste pour la course, qui commencera comme d’habitude à 14h00 demain.

Maldonado perdra cinq places sur la grille pour un départ anticipé et cinq autres pour avoir provoqué une collision lors de la manche précédente. Di Resta est de son côté pénalisé de cinq places pour un changement de boîte de vitesses non programmé.

Résultat des qualifications :

• 1    Lewis Hamilton     McLaren-Mercedes
• 2    Jenson Button     McLaren-Mercedes
• 3    Felipe Massa     Ferrari
• 4    Paul di Resta     Force India-Mercedes
• 5    Michael Schumacher     Mercedes
• 6    Sebastian Vettel     Red Bull Racing-Renault
• 7    Nico Rosberg     Mercedes
• 8    Kimi Räikkönen     Lotus-Renault
• 9    Kamui Kobayashi     Sauber-Ferrari
• 10    Fernando Alonso     Ferrari
• 11    Mark Webber     Red Bull Racing-Renault
• 12    Pastor Maldonado     Williams-Renault
• 13    Sergio Perez     Sauber-Ferrari
• 14    Bruno Senna     Williams-Renault
• 15    Daniel Ricciardo     STR-Ferrari
• 16    Jerome D’Ambrosio     Lotus-Renault
• 17    Jean-Eric Vergne     STR-Ferrari
• 18    Heikki Kovalainen     Caterham-Renault
• 19    Vitaly Petrov     Caterham-Renault
• 20    Timo Glock     Marussia-Cosworth
• 21    Charles Pic     Marussia-Cosworth
• 22    Narain Karthikeyan     HRT-Cosworth
• 23    Pedro de la Rosa     HRT-Cosworth
• 24    Nico Hulkenberg     Force India-Mercedes

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  La course:

Résultat complet du GP d’Italie

Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix d’Italie, menant du départ jusqu’au drapeau.  Derrière lui, il y avait deux courses spectaculaires, la première avec Sergio Perez dans la Sauber qui a commencé treizième et a terminé deuxième, avec une performance très agressive dans la deuxième moitié de la course. L’autre, à la grande joie des fans de Ferrari présents en nombre dans les tribunes, est venu de Fernando Alonso, qui monte sur la troisième marche du podium.

Le pilote Ferrari a fait une course parfaite, avec beaucoup de dépassements, à commencer par un premier tour brillante où il a passé quatre voitures. Après cela, il a gardé son sang-froid lorsque Vettel l’a poussé hors de la piste, et le pilote Red Bull a fini par abandonner sur problème mécanique. Felipe Massa a également produit une grande course pour terminer à la quatrième place.

Fernando Alonso augmente ainsi son avance au classement des pilotes à 37 points devant Hamilton, qui prend désormais la deuxième place. Dans le classement des Constructeurs, la Scuderia Ferrari est à la troisième place avec 226 points derrière McLaren et Red Bull, cette dernière ne pas marqué de points aujourd’hui car Webber a également abandonner.

La prochaine manche du Championnat du Monde de Formule 1 se déroulera à Singapour le 23 Septembre.

Résultat complet :

• 1 Lewis Hamilton   McLaren-Mercedes
• 2 Sergio Perez  Sauber-Ferrari
• 3 Fernando Alonso  Ferrari
• 4 Felipe Massa  Ferrari
• 5 Kimi Räikkönen  Lotus-Renault
• 6 Michael Schumacher  Mercedes
• 7 Nico Rosberg  Mercedes
• 8 Paul di Resta  Force India-Mercedes
• 9 Kamui Kobayashi  Sauber-Ferrari
  10 Bruno Senna  Williams-Renault
• 11 Pastor Maldonado  Williams-Renault
• 12 Daniel Ricciardo  STR-Ferrari
• 13 Jerome D’Ambrosio  Lotus-Renault
• 14 Heikki Kovalainen  Caterham-Renault
• 15 Vitaly Petrov  Caterham-Renault
• 16 Charles Pic  Marussia-Cosworth
• 17 Timo Glock  Marussia-Cosworth
• 18 Pedro de la Rosa  HRT-Cosworth
• 19 Narain Karthikeyan  HRT-Cosworth
• 20 Mark Webber  Red Bull Racing-Renault
• 21 Nico Hulkenberg  Force India-Mercedes
• 22 Sebastian Vettel  Red Bull Racing-Renault
• Ab Jenson Button  McLaren-Mercedes
• Ab Jean-Eric Vergne  STR-Ferrari
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Le GP d’Italie vu par la Scuderia

La Scuderia Ferrari repart avec 27 points du GP d’Italie, le score le plus élevé pour l’équipe cette saison. Fernando Alonso a été l’auteur d’une grande remontée jusqu’à la troisième place après ses problèmes en qualifications hier, et il est monté sur le podium de Monza pour la troisième année consécutive, en autant de courses avec Ferrari. Felipe Massa a également connu une excellente course, quatrième à l’arrivée, après avoir tout donné pendant la course. Après courses de la saison 2012, Fernando est toujours en tête du classement pilotes, et augmente son avance sur son plus proche poursuivant à 37 points, alors que pour la première fois cette année, Felipe est dans le top dix. Dans le championnat Constructeurs, la Scuderia est de retour en troisième place, après avoir fait des progrès importants pour réduire l’écart avec le leader, qui est maintenant de 46 points. Les deux pilotes ont fait un seul arrêt aux stands pour passer des Mediums aux Durs, sur le tour 19 pour Felipe et 20 pour Fernando.

Stefano Domenicali : « Nous l’avons souvent dit le samedi après les qualifications : les points ne sont donnés que le dimanche après-midi et, aujourd’hui, nous avons vu que cela ce confirme encore une fois. Il y a eu une autre confirmation, si cela était nécessaire, que la fiabilité doit être la priorité absolue. Après tous les problèmes que nous avons eus au cours du week-end, être en mesure de quitter Monza avec Fernando qui augmente son avance en tête du championnat des pilotes, de le ramener au niveau qu’il avait atteint après la Hongrie et avec assez de points pour que le championnat constructeur soit de nouveau ouvert, c’est très important pour nous. Fernando a produit un grand pilotage, comme l’a fait Felipe. Bien sûr, le regret concernant la pole qui était à notre portée est toujours présent, car en partant de la première ligne plutôt que de la cinquième, le pilote espagnol aurait certainement été dans la lutte pour la victoire. Felipe a prouvé à tous, et pas qu’à nous, que c’est un pilote qui peut se battre pour la première place et chez Ferrari, nous travaillons en équipe, unis dans nos efforts pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. La partie européenne de la saison de Formule 1 est terminée et maintenant la dernière étape commence, avec sept courses en un peu plus de deux mois. Ces sept courses seront très difficiles pour tout le monde, et pour nous, de retour à Maranello et sur les pistes de course, nous les aborderons du mieux possible en accordant une grande attention à chaque petit détail. C’est la seule façon de pouvoir atteindre nos objectifs, qui, je le répète, sont à notre portée ».

Fernando Alonso : « Ce dimanche était parfait pour le championnat, presque comme un film avec une fin heureuse : un nouveau podium, trois de mes plus proches rivaux avec aucun point et un écart plus important sur mon plus proche poursuivant. Je reste convaincu que, sans le problème en qualifications hier, nous aurions pu certainement avoir toutes les chances de partir depuis la pole position et si nous pouvons être aussi compétitifs les samedis sur les pistes qui sont à venir, ce sera très important pour la fin de la saison. Nous devons essayer de gagner encore plus de courses et gérer l’avantage que nous avons au classement. Ici, nous avons surveillé Vettel, mais à Singapour, ce sera important de garder un œil sur Hamilton, qui est désormais deuxième. Quand je me suis retrouvé a me battre avec Vettel, je suis sorti de la piste et, à partir de là, la voiture était moins bonne. Ce n’était pas très bon de rebondir à travers le gravier, mais, par la suite, j’ai été capable de le dépasser de toute façon quelques tours plus tard. Je ne veux pas me prononcer sur la pénalité qu’il a reçue, mais ce qu’il a fait était vraiment à la limite. Les premiers tours ont été la clé de ma course. J’ai passé quelques voitures, Kimi, Di Resta et Michael, me retrouvant presque immédiatement sixième. Courir pour Ferrari à Monza et monter sur le podium est quelque chose de spécial : conduire une voiture rouge est différent parce que les fans sont exceptionnels. Si on leur avait dit de ne pas manger pendant des jours pour avoir la chance de conduire une voiture de Maranello, ils le feraient, et c’est ce qui rend la passion pour Ferrari unique au monde ».

Felipe Massa : « Je suis satisfait de ce résultat, même si j’avais espéré faire un podium. Nous avons fait face à une dégradation des pneus plus élevée que prévu, très différente de ce que nous avions vu le vendredi lors des essais libres. Dommage, car quand les pneus fonctionnaient toujours, je pouvais suivre le rythme des McLaren, mais ensuite j’ai commencé à perdre l’arrière plus tôt qu’eux. Ce n’était pas une course facile : vers la fin, Perez est venu vers moi très vite et il n’y avait rien que je pouvais faire pour le repousser. J’ai travaillé pour l’équipe, en essayant d’aider Fernando, comme il se doit. Je l’ai toujours fait et je le ferai chaque fois que ce sera nécessaire. Je ne pense pas qu’une stratégie à deux arrêts aurait fonctionnée : en regardant les données, pour nous c’était vraiment plus lent avec un seul arrêt. Lorsque l’équipe n’a pas eu de télémétrie, nous avons parlé pendant un long moment à la radio et, dans l’ensemble, nous avons été en mesure de gérer la situation de la meilleure façon possible. Je ne sais pas si cette course change quelque chose concernant mon avenir, mais certainement la chose la plus important pour le moment est de continuer comme ça, en travaillant avec une grande concentration et essayer de faire de mon mieux pour l’équipe ».

Pat Fry : « Dire que ça a été un week-end intense serait un euphémisme. Nous avons eu divers problèmes de fiabilité sur les voitures dans les derniers jours et aujourd’hui nous en avons eu un avec l’équipement du garage, que nous étions pratiquement dans le noir, car nous n’avions ni la télémétrie, ni des images de télévision sur le muret des stands, ni de lien vers le garage de Maranello, alors que c’était une des phases cruciales de la course, en d’autres termes, nous arrivions aux arrêts aux stands. Nous avons eu un petit problème de communication et c’était un peu comme faire un pas en arrière dans le temps à l’époque où nous n’avions pas tous ces équipements disponibles : à un moment donné nous avons du prendre le téléphone pour parler à Maranello et décider si c’était le bon moment pour le pit-stop! Nous avons réussi à gérer la situation, mais croyez-moi, ce n’était pas une promenade de santé. Puis il y a eu l’incident lorsque Fernando est sorti de la piste dans son duel avec Vettel : une fois que la télémétrie a fonctionné de nouveau, nous avons repéré il y avait quelque chose qui n’allait pas tout à fait à l’arrière, donc dans les derniers tours, nous lui avons demandé de faire preuve de prudence, en évitant les bordures. Lorsque la voiture a été en parc fermé, je dois dire que nous avons pu voir que les dégâts ont été très importants, affectant également l’aérodynamique. D’un point de vue technique, cet après-midi, la dégradation des pneus a été plus grande que ce que nous attendions en arrivant en course : nous devons analyser soigneusement les données pour comprendre pourquoi. Nous avons réussi à récupérer presque complètement la situation dans laquelle nous étions après les problèmes d’hier, mais en regardant le week-end dans son ensemble, je dois dire que ce qui s’est passé ces jours-ci devrait donner l’alarme pour nous tous : nous devons faire le maximum dans tous les domaines si nous voulons gagner ».

Une semaine intense pour préparer l’avenir !

Il y a à peine le temps de reprendre son souffle en cette saison très chargée de Formule 1, la plus longue dans l’histoire de ce sport. De retour à Maranello tard la nuit dernière, l’équipe est déjà à l’œuvre pour préparer dans les moindres détails la prochaine étape, prévue pour le Dimanche 23 Septembre sur le circuit urbain de Singapour.  Ce matin, le président de Ferrari, Luca di Montezemolo a eu un long entretien avec de directeur de l’écurie, Stefano Domenicali, pour faire à la fois le bilan de l’avenir immédiat – le rush final du championnat – et de discuter sur les échéances plus lointaines, en examinant le plan de développement de la Scuderia.

Pour la Scuderia Ferrari le week-end du Grand Prix d’Italie a été comme un tour de montagnes russes. C’était un flux incessant d’émotions, de difficultés, de déceptions, d’espoirs et, en fin de compte, la satisfaction d’un résultat d’équipe qui est le meilleur à ce jour. Il y a eu aussi la satisfaction dans les deux championnats qui d’un côté, celui des pilotes, est retourné plus ou moins à ce qu’il était avant la pause estivale (mais avec deux autres grands prix de plus) et de l’autre, les constructeurs, a été entièrement relancé notamment avec l’échec de Red Bull qui n’a marqué aucun point et les problèmes de fiabilité qui a affecté les autres prétendants au titre.

C’est le duel avec l’une des Red Bulls, celle de Sebastian Vettel, qui a conduit à l’un des moments les plus cruciaux de l’après-midi de Fernando hier. Domenicali a déclaré : « Ce fut une dure bataille et je crois que la décision des Commissaires Sportifs a été la bonne, surtout compte tenu de la clarification qui a été donné par la FIA après le dernier Grand Prix de Bahreïn. Je suis également sûr que Sebastian n’avait pas l’intention de mettre en péril la course de Fernando : L’allemand est un pilote qui est ferme mais juste ».

Le directeur de l’équipe de Maranello a poursuivi : « Ce sera une semaine très intense, car il y aura aussi un déplacement sur la piste de Magny-Cours, où il y aura un test de jeunes pilotes. Pour nous, il y aura Jules Bianchi et Davide Rigon, qui se relaieront au volant de la F2012. L’une des priorités de l’épreuve sera d’affiner la corrélation entre le simulateur et la piste, un aspect crucial de la Formule 1 moderne ».

Alors que le son des moteurs V8 sera pour la première fois en France depuis plus de quatre ans, les travaux se poursuivront sans relâche dans le simulateur et sur les bancs d’essai à Maranello.

Demain, un homme devra s’habituer à l’environnement au sein du Département Sportif, ce sera Sergio Perez, qui fera une visite à Maranello, conformément à un rendez-vous qui a été prévu depuis des mois dans le cadre de son programme de travail en tant que membre de la Ferrari Driver Academy.

Puis, jeudi et vendredi ce sera au tour de Felipe Massa de procéder à des travaux de développements « virtuels » sur la F2012.